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Des ultrasons pour mieux observer le cerveau des bébés (résumé de l’article de D Chayet dans Le Figaro par Laurent Frichet du site mediscoop)

Delphine Chayet relève en effet dans Le Figaro : « Être en mesure d’observer le fonctionnement du cerveau des nouveau-nés pour y détecter d’éventuelles anomalies, et cela sans danger ni gêne : voilà de quoi révolutionner la détection et la prise en charge précoces de divers troubles neurologiques ».

Mickaël Tanter, physicien et directeur de recherche à l’Inserm, indique que « jusqu’à présent, seule l’imagerie par résonance magnétique (IRM) permettait d’observer l’activité du cerveau avec une bonne résolution, mais cette technique n’est pas utilisable en routine chez des enfants. Elle est très bruyante et le bébé ne doit pas bouger ».

La journaliste explique que « c’est donc une autre piste que creuse l’entreprise Iconeus, qu’il a cocréée, logée dans un bâtiment de l’hôpital Cochin (Paris) et dont le laboratoire de recherche développe un appareil à ultrasons cent fois plus sensible qu’un échographe standard. La machine permet d’observer en temps réel le flux sanguin du cerveau, qui traduit l’activité neuronale ».


Mickaël Tanter précise ainsi : « L’appareil est peu onéreux, facile à déplacer d’une chambre à l’autre, et sans risque. Il suffit de poser une sonde sur le crâne du nourrisson, sans même le stimuler, alors qu’il est tranquillement dans sa couveuse ».

Delphine Chayet note que « les scientifiques espèrent découvrir des anomalies de communication entre les différentes régions du cerveau, qui seraient annonciatrices de troubles du neurodéveloppement, tels que l’autisme ou l’hyperactivité ».


La journaliste fait savoir que « l’échographe de neuro-imagerie, conçu avec des scientifiques de l’École de physique-chimie de Paris, va d’abord être testé auprès d’une trentaine de bébés à l’hôpital Robert-Debré (Paris) ».

Pierre Gressens, neuropédiatre et directeur d’unité à l’Inserm, ajoute que « l’étape suivante sera le suivi d’un plus grand nombre d’enfants durant plusieurs années pour surveiller leur évolution et vérifier que la machine a permis de détecter précocement des signes d’alerte ».

Delphine Chayet remarque que « si l’échographie ultrarapide s’avère efficace, un repérage pourra à terme être proposé juste après leur naissance à tous les enfants à risque (nés prématurément ou ayant des frères et sœurs atteints). Un dépistage dans les premiers mois de la vie, suivi d’un accompagnement adapté, augmente en effet les chances de progrès et réduit le risque de handicap ».

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