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« Autisme : une prise en charge encore trop coûteuse » (article paru dans Le figaro)

C’est ce que titre Le Figaro, qui indique qu’« un rapport parlementaire, présenté [aujourd’hui] aux députés, recommande d’instaurer un annuaire des professionnels compétents en matière d’autisme ».
Le journal rappelle ainsi que « le 6 avril dernier, le gouvernement a lancé son 4ème plan autisme (2018-2022) – appelé Stratégie nationale pour l’Autisme – avec pour ambition de rattraper le retard français dans la prise en charge de ce handicap. Très attendu par les 700.000 personnes autistes vivant dans l’Hexagone et leurs familles, le plan vise, entre autres, à favoriser un diagnostic et une intervention précoce, à encourager l’inclusion des enfants autistes à l’école et à accélérer la recherche dans le domaine ».
Le quotidien s’interroge : « Ces mesures vont-elles assez loin ? Certaines non, selon [ce] rapport parlementaire qui formule 31 propositions ». Daniel Fasquelle, coauteur du rapport et député (LR), indique : « Le plan du gouvernement va dans la bonne direction. Mais nous souhaitons préciser et compléter certains points de cette stratégie ».
Le Figaro explique que « le rapport pointe un coût de la prise en charge trop élevé. Aujourd’hui, les familles doivent débourser en moyenne 3.000 € par an pour les soins de leur proche souffrant de troubles autistiques (transports, dépassements d’honoraires en libéral, acquisition de matériel pédagogique etc.), selon une enquête de la Cour des Comptes publiée fin janvier 2018 ».
Daniel Fasquelle remarque que « la prise en charge des enfants se fait en fonction des moyens financiers des parents et il n’existe donc pas d’égal accès aux soins en matière d’autisme ».
Le journal indique que « le plan du gouvernement prévoit «l’instauration d’un forfait d’intervention précoce», pour l’ensemble d’une classe d’âge (0 à 6 ans), pour financer entre autres des séances de psychomotricité et d’ergothérapie (accompagnement vers l’autonomie). Pas suffisant selon les auteurs du rapport ».
Florent Chapel, président d’Autisme Info service, note ainsi que « l’autisme ne s’arrête pas à l’âge de 6 ans. Que faire pour les personnes plus âgées ? Il faut imaginer un système de remboursement de la prise en charge tout au long de la vie ».
Le Figaro relève en outre que « les professionnels vers lesquels sont orientées les familles ne sont pas toujours compétents en matière d’autisme. Et pour cause : il n’existe pas de certification pour les professions paramédicales (psychologue, ergothérapeute, orthophoniste, etc.) qui travaillent avec les personnes autistes ».
« Le rapport recommande donc d’instaurer un annuaire, à destination des familles, des professionnels de santé compétents en matière d’autisme et respectant les recommandations de bonnes pratiques publiées par la Haute Autorité de Santé (HAS) », 
explique le quotidien.
Daniel Fasquelle ajoute qu’« il faut également dresser une liste des formations initiales et continues pour les professions médicales et paramédicales, qui respectent ces recommandations de bonne pratique de la HAS ».
Le Figaro note enfin que « l’objectif du rapport parlementaire est affiché clairement : «en finir avec les offres de soins inspirées des approches psychanalytiques». Un volet que le plan autisme du gouvernement s’était bien gardé d’aborder ».

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