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Suite à l’article paru dans Le Parisien « Antibiotiques, le cri d’alarme des médecins », Que penser du traitement de l’autisme par les antibiotiques?

C’est ce que titre Le Parisien sur sa Une. Le journal constate que « la consommation d’antibiotiques repart à la hausse alors que l’on devient de plus en plus résistant à ces médicaments. Etude à l’appui, des médecins s’alarment à propos des bactéries de plus en plus résistantes aux antibiotiques. Notre santé est menacée ».
Florence Méréo note qu’« alors que l’hiver est la saison-star de la prescription de ces médicaments, inutiles dans 30% des cas car inadaptés à la maladie diagnostiquée, des médecins et associations de patients, comme la Fédération française des diabétiques, lancent […] un cri d’alerte ».
Ils remarquent ainsi : « L’antibiorésistance remet en question la capacité à soigner les infections, même les plus courantes ».
La journaliste explique qu’« ils se fondent sur leur expérience, mais aussi sur une étude ciblant les infections cutanées dont les bactéries sont particulièrement coriaces. On y voit que le nombre de séjours hospitaliers pour ce type de pathologie continue d’augmenter : +5% entre 2014 et 2016, tout comme certaines formes de surinfections ».
Le Pr François Bricaire, infectiologue à la Pitié-Salpêtrière (Paris), souligne pour sa part : « Il ne faut pas oublier que l’on se bat contre un être vivant dont le seul objectif est de survivre ! Il résiste encore et encore et les sujets fragiles, âgés, immuno-déprimés en pâtissent. Les campagnes nationales se sont épuisées. Il faut restimuler les esprits ».
Florence Méréo relève donc : « L’ordonnance pour mieux lutter ? Inciter les médecins à les prescrire avec parcimonie, sur une durée limitée, promouvoir l’innovation ». Le Dr Jean-Paul Hamon, président de la FMF, ajoute : « Et l’éducation thérapeutique ! C’est vrai qu’on en donne trop, mais parfois sous la pression des patients. Un enfant arrive, il a été exclu de la crèche parce qu’il avait une rhino avec 38.5° de fièvre. Vous ne donnez pas d’antibio et trois jours après il fait une otite. Venez voir la tête des parents ! Seule une véritable volonté politique peut faire changer les mentalités ».
La journaliste rappelle que « le cap a été fixé il y a 2 ans : moins 25% d’antibiotiques en 2018 ». Le Pr Christian Brun-Buisson, du ministère de la Santé, remarque toutefois que « ce n’est clairement pas tenable, il n’y a pas eu d’évolution dans le bon sens de la consommation. Mais l’objectif reste le même, avec pour horizon 2020 ».
Florence Méréo annonce qu’« une grande campagne nationale aura lieu en 2019. Sur le même modèle que la fameuse «Les antibiotiques, c’est pas automatique » ? «Oui, c’est ça l’idée, mais avec une portée encore plus large, plus forte, ciblant à la fois les médecins et les patients, abordant la santé humaine, animale, l’environnement», répond le professeur de médecine et de soins intensifs qui ne cache pas sa préoccupation ».
« Parmi les autres mesures : favoriser la recherche et l’usage d’alternatives ou encore développer les moyens de diagnostic pour voir si une maladie est virale ou bactérienne », 
continue la journaliste, le Pr Brun-Buisson soulignant : « Il y a des moyens, comme les tests de détection rapide pour les angines, et ça marche ».
Et dans un entretien, le Pr Eric Senneville, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de Tourcoing, déclare notamment qu’« il y a urgence ! La consommation repart à la hausse, la situation se dégrade. On le voit par exemple avec les infections de peau, de plus en plus nombreuses et qui coûtent cher. Si la résistance aux antibiotiques continue à progresser à ce niveau d’intensité, sans autre option de soin, il y aura bientôt des infections banales que l’on ne pourra plus soigner. C’est un problème majeur, faisant chaque année des morts. Des patients décèdent non pas de la gravité de leur maladie, mais de ne pas avoir le bon traitement ».

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