« On peut aider les chercheurs à comprendre l’autisme » (article paru dans Le Parisien)
Le Parisien observe que « le Pasteurdon – sorte de Téléthon de l’Institut Pasteur – se tient jusqu’à dimanche afin de faire avancer la recherche. Vos dons serviront à faire avancer la cause de cette maladie encore peu étudiée mais aussi à travailler sur les insectes, comme les moustiques, vecteurs de maladies, les microbes ou encore les neurones ».
Le journal se penche sur l’étude « Comprendre l’autisme », « nécessitant au moins 300.000 €, [qui] fait partie des projets sur lesquels chacun est invité à donner à partir d’aujourd’hui ».
Thomas Bourgeron, responsable de l’unité génétique de l’Institut Pasteur, indique ainsi que « la mutation de certains gènes joue sur la connectivité des neurones et peut entraîner des troubles autistiques plus ou moins sévères ».
Le Parisien note que le chercheur « pointe, alors que de récentes recherches mettaient en avant la piste des écrans pour expliquer certaines formes d’autisme, que, «pour l’instant, les études montrent que la composante génétique est très, très forte, même s’il ne faut exclure aucune hypothèse» ».
Le journal explique que « plusieurs «pistes thérapeutiques» sont dans le viseur des chercheurs pour le développement de traitements ».
Thomas Bourgeron précise : « Il y a différentes formes d’autisme. Certaines sont une maladie car elles sont associées à de l’épilepsie ou à des déficiences graves. Le développement de médicaments est très important. Pour d’autres formes, il faudra aussi que la société fasse preuve de tolérance et apprenne à vivre avec sa diversité neurologique ».