En attendant le diagnostic (paru sur le site du magazine Déclic)
CRA, CMPP… vers qui se tourner ?
Pas forcément vers un Centre de ressource autisme (CRA). Un premier diagnostic « simple » peut être posé par Camsp, CMP, services de pédiatrie et de pédopsychiatrie de PMI, médecins généralistes – à condition que ces professionnels soient sensibilisés aux signes précoces des Troubles du spectre autistique (TSA) :
- Munissez-vous de tous les éléments, bilans paramédicaux, vidéos de votre enfant.
- N’hésitez pas à changer d’interlocuteur si vos doutes ne sont pas entendus.
Aidez les professionnels
En ressortant vos vieux films de famille, dès les 12 mois de votre enfant. Les anomalies dans la communicationet les interactions sociales y sont souvent visibles et peuvent aider les professionnels :
- L’enfant n’établit pas (ou mal) le contact visuel avec l’adulte, ne demande pas d’aide, ne répond pas quand on l’appelle, ne pointe pas du doigt, etc.
- On voit aussi ses intérêts restreints et ses comportements répétitifs : utilisation d’une seule partie d’un jouet, mouvements du corps, fascination pour des stimulations sensorielles, hypersensibilité (aux bruits, aux conversations, etc.).
Pas de temps à perdre !
Même sans diagnostic, il est possible d’enclencher des thérapies éducatives, cognitives et développementales, listées dans les recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) :
- L’accompagnement adapté peut commencer (20 à 25 heures par semaine selon la HAS) dès la suspicion d’autisme émise par un médecin.
- Selon le 3e plan autisme, des interventions peuvent être mises en place avant la confirmation diagnostique, et les MDPH doivent à ce titre « permettre un accompagnement aussi rapide que possible ».
L’intérêt des réseaux
- Suivre les fils de discussion sur tous les sujets, y compris celui du diagnostic et de l’absence de diagnostic.
- Se donner les bons contacts, les lieux identifiés près de chez soi comme compétents et ceux à éviter.
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