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Le progrès passe aussi par l’embauche des personnes autistes
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Entre 76 et 90 % des personnes autistes sont sans emploi, selon les estimations d’Autisme Europe. Pourtant, ce handicap pourrait bien être une force en entreprise. Explications.
- À la traîne. Selon une étude publiée dans le Harvard Business Review en 2018, seulement 10 % des entreprises ont une politique encourageant la neurodiversité – terme qui regroupe les personnes connues comme dyspraxiques, dyslexiques, souffrant de TDAH (troubles de l’hyperactivité), de troubles du spectre de l’autisme, de Gilles de La Tourette et d’autres.
- Stéréotypes. « Les sociétés ont aujourd’hui des procédures de sourcing très stéréotypées, elles cherchent des jeunes diplômés de moins de 35 ans, bac+5, avec deux ou trois ans d’ancienneté dans une entreprise », s’attriste Laurent Delannoy, fondateur d’Avencod, une startup de sous-traitance informatique dont 18 des 22 collaborateurs sont handicapés, et, parmi eux, 13 personnes autistes.
- Richesse.« Les particularités cognitives des personnes autistes apportent énormément aux équipes comme la précision, la sensibilité aux erreurs… On valorise aussi chez eux la manière de penser ‘out of the box’, qui représente un vrai vecteur d’innovation, de perception avec des solutions qui n’entrent pas dans le moule », explique Flora Thiébaut, psychologue clinicienne en neurosciences cognitives et fondatrice d’Auticonsult, qui emploie des consultants sur le spectre de l’autisme.
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