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Christelle Ratignier-Carbonneil prend officiellement les commandes de l’ANSM (Le Quotidien du Médecin)

Christelle Ratignier-Carbonneil a été nommée mardi à la tête de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), dont elle était jusque-là numéro 2, et succède à Dominique Martin à l’un des postes les plus exposés du système de santé français.

« Je m’emploierai chaque instant à ce que l’ANSM soit une agence à l’écoute de tous les usagers, de toutes leurs attentes », a assuré dans un communiqué Christelle Ratignier-Carbonneil, dont la nomination comme directrice générale de l’agence a été officialisée par un décret au « Journal officiel » (JO).

Son nom avait été proposé par le président de la République Emmanuel Macron, et, selon la procédure, elle avait été auditionnée le 2 décembre par les commissions des affaires sociales de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Docteur en immuno-hématologie, Christelle Ratignier-Carbonneil était Directrice générale adjointe de l’ANSM depuis décembre 2016. En novembre 2010, elle avait rejoint le cabinet du ministre du travail, de l’emploi et de la santé, en tant que conseillère pour les produits et les industries de santé. Deux ans plus tard, elle avait été nommée directrice adjointe à la CNAMTS, où elle a dirigé le département des produits de santé.

L’ANSM sous le feu des critiques

Elle succède à Dominique Martin, qui a quitté l’ANSM après la fin de son second mandat pour devenir médecin-conseil national à la CNAM (assurance maladie). Sous sa direction, l’ANSM a dû faire face à plusieurs crises.

Dominique Martin a représenté l’agence au procès du Mediator, lors duquel l’organisation a été jugée pour « homicides et blessures involontaires » par négligence. Le procès-fleuve s’est clos en juillet, pour un jugement attendu en mars prochain.

Début novembre, l’ANSM a été mise en examen pour « blessures et homicides involontaires par négligence » dans le cadre d’un autre scandale sanitaire, celui de l’anti-épileptique Dépakine, à l’origine de malformations congénitales.

Dans les deux cas, les faits sur lesquels se penche la justice sont antérieurs à l’arrivée de Dominique Martin à la tête de l’ANSM. Dans une moindre mesure, l’agence a été pointée du doigt en 2017 dans l’affaire Levothyrox, médicament pour la thyroïde dont le changement de formule a provoqué des effets secondaires chez certains patients.

 

 

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