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« Un médicament à base de cannabis autorisé contre deux épilepsies infantiles » (synthèse parue sur le site mediscoop sur un article du Figaro de Soline Roy)

Soline Roy note en effet dans Le Figaro que « l’Epidyolex, un médicament à base de cannabis fabriqué par le laboratoire britannique GW Pharmaceuticals, vient d’obtenir son autorisation de mise sur le marché [AMM] dans les 28 pays de l’Union européenne ».

La journaliste rappelle qu’« en France, il était disponible sous forme d’une autorisation temporaire d’utilisation nominative (ATU) depuis décembre 2018. Approuvé depuis juin 2018 par les autorités sanitaires américaines, il est recommandé en traitement de seconde ligne dans deux épilepsies infantiles sévères et pharmacorésistantes, les syndromes de Lennox-Gastaut et de Dravet, chez les enfants de 2 ans et plus, en association avec le clobazam (un benzodiazépine) ».


« Reste, pour qu’il soit disponible à la dispensation, à passer l’incontournable étape de la négociation de son prix ; une étape qui bloque encore la distribution du Sativex, un autre médicament à base de cannabis (mais contenant du THC) pourtant autorisé dans la sclérose en plaques depuis 2014 », 
relève Soline Roy.
La journaliste explique notamment que « le médicament contient du cannabidiol, un cannabinoïde non psychoactif dont l’efficacité antiépileptique avait été popularisée en 2013 par un reportage de CNN. […] Depuis, plusieurs études ont montré son efficacité dans les syndromes de Lennox-Gastaut et de Dravet. Deux épilepsies très difficiles à prendre en charge et pour lesquelles tout progrès est le bienvenu ».

Soline Roy remarque ainsi qu’« une étude internationale menée dans 23 centres aux États-Unis et en Europe, sur 120 enfants et adolescents atteints du syndrome de Dravet, a par exemple montré que 43% des patients avaient vu leur nombre de crises convulsives diminué d’au moins 50%, 3 enfants devenant même libres de crises, contre 27% ayant au moins moitié moins de crises dans le groupe placebo ».


« Des résultats qui peuvent sembler modestes mais qui, en matière d’épilepsie, sont plutôt bons », 
note la journaliste, ajoutant que cette AMM « pourrait aussi limiter le recours à des produits achetés sur Internet sans garantie sur leur qualité, dont les autorités sanitaires se sont récemment inquiétées ».
Soline Roy précise enfin que « l’Epidyolex, rappellent les autorités, doit être utilisé sous le contrôle étroit d’équipes médicales spécialisées ; d’une part à cause de nombreux effets secondaires, mais aussi parce qu’il peut modifier les concentrations sanguines des autres médicaments antiépileptiques ».
« Les études menées avec l’Epidyolex ont en effet montré des interactions avec le clobazam (benzodiazépine) et le valproate (antiépileptique), pouvant nécessiter la diminution de ces médicaments. Le CBD peut aussi être toxique pour le foie », 
indique la journaliste.

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