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Entre rêves et promesses : Le big data made in France (Adrien Renaud, Le Quotidien du Médecin)

Avec l’ouverture des données de santé prévue dans la loi Touraine, les chercheurs français ont de plus en plus souvent la possibilité de travailler sur de grands volumes de données. Mais ils restent prudents face aux concepts et outils du big data.

Prédire les épidémies, identifier les facteurs de risque… Les promesses du big data sont immenses. Et si elles sont souvent associées à des noms d’entreprises basées dans la Silicon Valley, la France n’est pas en reste. Avec ses bonnes vieilles cohortes épidémiologiques et ses bases de données de la Sécurité sociale, notre pays aussi s’appuie des données massives (nom officiel du big data en bon français)… à sa manière.

Prenons l’exemple du Système national d’information inter-régimes de l’Assurance maladie (SNIIRAM), la base de données qui recense tous les versements effectués par la Sécu et qui est utilisée par des dizaines de chercheurs de tous horizons. « Bien sûr qu’en comparaison des données générées par le télescope Hubble, le SNIRAM n’est pas si gros que cela, sourit le Pr Rodolphe Thiébaut, enseignant-chercheur en santé publique à l’université de Bordeaux, affilié à l’INSERM et à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA). Mais on parle quand même de 60 millions de personnes, c’est quasi exhaustif. »

Big cohorte

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