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À propos du diagnostic génétique

La Forteresse éclatée avait rapporté, il y a un peu plus d’un an, les problèmes éthiques posés par l’annonce dans les médias de la disponibilité en 2006 d’un test génétique de diagnostic de l’autisme par la société française de biotechnologie IntegraGen. Cette annonce était basée sur une publication scientifique des chercheurs de cette société qui suggérait qu’un gène (PRKCB1) pût être impliqué dans l’étiologie de l’autisme et sur l’analyse des variations de quatre gènes dont la nature, 18 mois après l’annonce, n’a toujours pas été révélée. Le projet d’avis qui vient d’être émis par le comité d’éthique de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) relance le débat sur l’utilité des tests génétiques dans le cadre des maladies génétiques et tout particulièrement dans le cas de l’autisme. Ce projet répond à une saisine de la direction de la recherche clinique et thérapeutique de l’INSERM et de l’Association pour la recherche sur l’autisme et la prévention des inadaptations (ARAPI) concernant l’annonce de la commercialisation prochaine d’un test génétique de diagnostic précoce de l’autisme.

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