Marathon des Sables 2015 – 1ère
C’est reparti pour le troisième MDS avec PRO AID AUTISME !
A nouveau, pendant 6 jours, nos esprits vagabonderont quelque part dans le désert marocain et nos coeurs battront avec ceux de nos champions Aymeric, Jean Luc et Patrick.
Nous tenterons d’assumer nos tâches quotidiennes mais dès que possible nous surferons sur le site du MDS. Où sont ils ? Ont ils passé le Check Point ? Et comme on n’arrête pas le progrès, on peut désormais suivre leur avancée grâce à leur transpondeur et google map. C’est un peu compliqué mais on peut y arriver !
Enfin, à partir de 17h, vissés devant la camera web, nous attendrons leur arrivée.
La première étape fut visiblement éprouvante. Grosse chaleur et temps d’adaptation sans doute. Les sacs sont lourds au départ : 10 kg pour Aymeric, 8,5 pour Patrick et 6,5 pour Jean Luc. Ils s’allégeront au fil des étapes.
Quel bonheur de les voir enfin arrivés ! Ils ont l’air épuisés mais ils vont pouvoir se reposer un peu avant la prochaine étape de demain, lundi.
Pour être allée deux fois sur le campement, j’imagine d’autant mieux leur soirée.
Les premiers arrivés à la tente, qu’ils partagent à 8 coureurs, préparent le terrain : ils doivent retirer les cailloux sur lesquels les marocains qui les suivent et sont chargés du montage/démontage des tentes berbères, ont jeté les tapis.
Les tentes berbères : en fait ce sont de larges bandes de laine noires, cousues entre elles et soutenues par des piquets de bois, qui laissent passer sable et vent. Sur les tapis, les coureurs installent leur mince matelas sur lequel ils dormiront pendant 8 jours, enveloppés de leur duvet.
Les coureurs doivent ensuite chercher du bois pour le feu qui leur permettra de préparer le repas du soir, en auto suffisance.
Le repas : enfin pas un festin bien sûr ! Selon les habitudes, les goûts et les facultés de digestion de chacun, il s’agit de repas lyophilisés, soupes, purées ou compotes …
Certains seront peut être passés par l’infirmerie où l’équipe formidable des « doc trotters » les accueille, soignant bobos du physique et du mental parfois.
Enfin, c’est la nuit. Elle tombe très tôt dans le désert. Que le ciel est beau dans le désert ! Un ciel pur, étoilé comme on n’en voit plus ici hélas.
Et puis un repos, bien mérité. Le sommeil n’est pas très bon. Il fait un peu froid. Peut être aussi l’angoisse du lendemain …